May 28, 2020

Les investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) résistent à la crise : l’adoption de facteurs environnementaux et sociaux va s’accélérer.

Les investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) résistent à la crise : l’adoption de facteurs environnementaux et sociaux va s’accélérer.

Les investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) résistent à la crise : l’adoption de facteurs environnementaux et sociaux va s’accélérer.

Les investissements ESG ont été le principal sujet d’intérêt des propriétaires d’actifs dans le monde. Les fonds de retraite et les assureurs se sont rapidement développés et ont itéré leurs approches ESG, tandis que l’adoption de ces dernières par les banques et les distributeurs de fonds de détail a été plus variée. Les gestionnaires d’actifs s’adaptent et apportent des changements au sein de leurs entreprises afin d’intégrer les facteurs ESG dans leurs processus d’investissement, leurs rapports, la documentation des produits et le marketing. Ces dynamiques font des facteurs ESG un sujet important à surveiller. Alors, comment le COVID-19 affectera-t-il les investissements ESG ?

De nombreux rapports font état de ce que les fonds liés aux facteurs ESG ont enregistré des résultats nettement supérieurs à ceux escomptés pendant la crise et plusieurs gestionnaires d’actifs ont émis l’hypothèse selon laquelle leur taux d’adoption augmenterait (bien que cela ait été considéré par certains comme une prévision intéressée). Nous avons désormais la preuve que les propriétaires d’actifs s’accordent sur ce point.

Les récents avis recueillis auprès des propriétaires d’actifs et des distributeurs de fonds indiquent que le COVID-19 accélérera l’adoption des facteurs ESG. Comme le montre le graphique ci-dessous, la majorité de ces propriétaires d’actifs et distributeurs de fonds a indiqué que la crise actuelle devrait entraîner une augmentation des allocations aux stratégies ESG au cours des 2 prochaines années.

On retrouve ces prévisions dans tous les segments, y compris dans le secteur bancaire (qui a eu tendance à adopter tardivement les facteurs ESG), et dans toutes les régions, y compris aux États-Unis, où la demande a évolué avec prudence. Ce sentiment est un indicateur très positif de la demande en facteurs ESG au-delà des régions et des segments traditionnellement favorables à ceux-ci.

Pourquoi ces conclusions sont-elles extrêmement révélatrices ? Le COVID-19 a emmené plusieurs segments à être sensibles aux facteurs ESG :

  • Une augmentation de l’importance des facteurs ESG lors de la sélection des investissements, sur la base de la performance relative et du rapport risque/rendement des investissements ESG et du fait que la crise a renforcé le pouvoir des consommateurs et des entreprises sur les questions sociales et environnementales.
  • Deuxièmement, la pandémie de COVID-19 a permis que l’accent soit davantage mis sur les facteurs sociaux, qui, auparavant, étaient classés après les considérations environnementales et de gouvernance en termes d’importance (voir le graphique ci-dessous). Les propriétaires d’actifs souhaitent une plus grande transparence de la part des entreprises dans lesquelles ils investissent, en ce qui concerne les conditions de travail, notamment les soins de santé, les congés maladie payés et les primes de risque.

Une crise permet parfois d’évaluer l’importance d’une tendance. Dans le cas de l’adoption des facteurs ESG, elle semble prête à s’accélérer, avec des répercussions sur les flux de capitaux (augmentation des investissements dans des initiatives plus écologiques et socialement responsables) et le positionnement politique sur les questions environnementales et sociales. 

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